Le sémaphore, gardien de la Ria d'Etel
Nous sommes le 13 et 14 janvier 2025 au petit matin, dans un froid piquant.
Je vous ai conté le récit des petites fées sur l'eau... dans le chapitre "La Bretagne dans la glace". Après cet arrêt magique, j'ai poursuivi mon chemin et comme à mon habitude, j'ai déclenché sans relâche devant cette beauté de sable et d'eau où le point de mire est cette petite maison au loin, le sémaphore d'Etel, dressé à l'embouchure de la rivière d'Etel. Il est positionné juste à cet endroit pour guider les bateaux dans le passage périlleux de l'entrée de la ria où s'accumule un banc de sable lors des marées et se déplace au gré des mouvements de l'eau et de son intensité. Ces 2 jours de prises de vue, j'ai eu l'immense chance d'être aux heures de marées de forts coefficients. J'étais à des heures de marée basse si bien que j'ai pu avancer de manière assez vertigineuse dans le "lit" de l'embouchure en atteignant une position dans le sable qui habituellement est recouvert par la mer. Cela m'a valu un regard exceptionnel de mon point de vue. Et j'ajouterai aussi une découverte peu commune, l'apparition d'un mur de sable sur la plage de Kerminihy, l'endroit de mes prises de vue proche de l'embouchure. Cela a ajouté une inspiration de plus pour mes déclenchements.
Mon idée ici est de vous présenter une diversité de perspectives qui montrent à quel point notre regard est différent selon notre point de vue.
Bonne inspiration....